Parfois il faut se faire mal pour comprendre pour avancer pour accepter de changer. Il y a un an, j'étais au fond du trou, je venais de passer 3 jours à l'hôpital, qui m'avaient anéantie physiquement (en cause une ponction lombaire ratée) et moralement. Je cherchais tant bien que mal un exutoire, quelqu'un sur qui me reposer, quelque chose pour me permettre d'avancer... Et dans les plus mauvaises heures, je cherchais à quitter cette vie dans laquelle je ne me retrouvais plus ... Il m'aura fallu un coup de pouce du destin, que je considère comme un cadeau de celle qui m'a quittée, il y a bien trop longtemps, un cadeau, pour oser remonter la pente, pour oser croire que j'avais le pouvoir de tout changer, de changer! Cela n'a pas été facile tous les jours, j'ai souvent eu envie de baisser les bras, de thérapie en développement personnel, j'ai tout mis à plat... J'ai découvert ces schémas que j'appliquais depuis l'enfance, ces cercles vicieux que je répétais inconsciemment depuis toujours. Moi, qui avait toujours eu foi en l'être humain, j'ai découvert ce que l'on appelle les blessures de l'âme, j'ai appris que c'était avant tout en la vie qu'il fallait avoir la foi. J'ai réalisé que nos cicatrices peuvent nous rendre beaux, que notre unicité fait notre beauté, j'ai compris qu'il fallait oser se remettre en question pour pouvoir avancer ! Exactement, comme me l'a bien imagé une amie il y a quelques jours, nous avons tous nos cailloux à déposer pour pouvoir continuer à avancer. Certains prendront du temps à le faire et d'autres n'y arriveront jamais. Alors je dépose mes cailloux petit à petit. Je prends désormais la vie comme un cadeau, qui me donne tous les jours l'occasion de me confronter, de découvrir une nouvelle facette de moi même, pour pouvoir ensuite l'accepter. J'ai enfin vraiment réussi à accepter que je n'étais pas responsable des cailloux des autres mais uniquement des miens et que je ne pouvais blâmer personne pour tout ce qui m'arrivait ! Assumer mes blessures et accepter les masques qu'elles m'imposent, reste la plus grosse part du boulot, mais j'avance sereinement sur cette voie aussi. Oui mes masques me rendent parfois très conne, et malheureusement je n'y peux pas grand chose ; mais j'essaie aussi de l'assumer, de l'accepter pour un jour peut être réussir à guérir. Oui certains cailloux sont parfois trop lourds pour être déposés dès qu'on les a identifiés.
Une autre personne m'a récemment fait une autre image, nous sommes tous comme des randonneurs très chargés qui courront dans le brouillard vers quelque chose que nous ne sommes pas capables d'expliciter. Ne faudrait il pas commencer par dissiper le brouillard pour être certains d'où nous voulons aller ? Alors si vous aussi vous avez commencé à déposer vos cailloux je vous souhaite tout le courage qui soit, pour ne pas vous arrêter en chemin, pour rester bienveillant envers vous même. Rappelez vous que vous êtes les seuls responsables de vos choix de vos décisions et de votre vie!
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