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Les petites humeurs d'Emeline

Ancre 1

Et si nous pouvions changer les choses ?

Dernière mise à jour : 17 févr. 2022


mai 2021, Cilaos, La Réunion

Et si nous pouvions changer les choses ...

Enfin, changer le cours des choses ...

Réaliser, enfin, d'où nous venons ; prendre conscience que ce que nous avons vécu, nous l’avons vécu parce qu'il fallait qu'on le vive, même si ça nous a fait mal, même si nous avons fait des erreurs.

Réaliser, que nous avons les clés pour réagir, agir, avancer, comprendre, pardonner, accepter et devenir meilleur ! Devenir de meilleurs parents, de meilleures personnes, devenir adultes vraiment!

Comprendre et accepter, enfin, que nous regardions les choses par le mauvais côté du miroir, que nous attendions trop des autres, alors que c'était nous qui ne voulions pas voir nos blessures, que nous attendions que les autres remplissent le vide, alors qu'il suffisait d'agir.

Et si nous pouvions, sans changer, juste accepter et se réveiller, devenir une meilleure version de nous même, lâcher prise ! Nous dire que, oui, nos enfants ne seront pas parfaits, qu’ils se feront mal, mais que c'est la vie ! Qu'ils sont nés pour ça et que nous sommes juste là pour les guider, les rendre heureux, et apprécier leur bonheur, même si ils ne font pas ce que nous aurions voulu. Accepter que nous sommes juste là pour leur montrer l'exemple, leur montrer ce que c'est vivre, profiter, être heureux vraiment !

Lâcher prise, sur nos vies, sur ce que nous croyons toujours que les autres attendent de nous, alors que c'est nous qui devons nous écouter, que c'est nous qui sommes responsables de nous-même, de notre bonheur. En soit, faire comme notre cœur nous dit et peu importe les autres, parce que s'ils nous aiment, les autres comprendront ! Comprendre que nous devons arrêter de nous agiter et de faire des efforts devant des gens qui ne nous verrons jamais, trop accaparés à se protéger eux mêmes, tellement occupés à se défendre intérieurement.

Et si nous pouvions vraiment accepter ce qui fait que nous sommes nous-même. Lâcher prise et être enfin nous-même, sans tous ces masques que nous portons en croyant nous protéger, alors qu'au final c'est tout le contraire qui se passe ; nous nous faisons toujours plus mal...

Et si nous pouvions juste être tarés et être heureux comme ça, parce que ça nous plaît et que, qui sait, .., ça plaira bien à quelques autres à quelqu'un d'autre...



juillet 2021, Biscarrosse Plage


Le chemin est long pour atteindre l'acceptation de soi, mais ce jour de mai où j'ai pris la photo en haut de ce post, j'ai décidé que les choses devaient vraiment changer, sinon j'allais me perdre en chemin. Au fond de moi cela faisait bien longtemps que je sentais que je n'étais pas réellement à ma place, pas réellement moi-même. La vie avait trop de fois essayé de m'alerter, mais je ne l'avais pas suffisamment écoutée... J'avais pris le parti à l'adolescence de croire en la bonté de l'Homme, je vous en ai d'ailleurs déjà parlé, mais ce que je pardonnais aux autres, la bienveillance que j'avais envers autrui, je ne me l'étais jamais offerte à moi-même.. Alors cette fois, j'ai compris qu'il fallait agir, trouver une raison à tout ce qui m'arrivait, ... j'ai décidé de saisir ma chance, de me sauver ! J'ai choisi de me laisser porter par ce qui se présente, d'oser croire qu'il n'y a pas de hasard, d'oser l'optimisme de l'opportunité présentée, sans tout contrôler, comme me l'a conseillé une amie. En sautant dans le vide, en osant aller à la rencontre de moi-même, j'ai réalisé beaucoup de choses, et ce texte au-dessus n'en est qu'un résumé, que l'espoir de l'envie qui me porte. Initialement écrit sous forme de questions, j'ai voulu partager ce texte sous forme de si... On dit souvent qu'avec des "si on ne fait pas une vie", mais j'ai voulu éveiller la curiosité de la possibilité. De mon côté, il ne s'agit plus de "si", et à la question initiale "tu crois", j'ai répondu par "oui". Tout cela est possible, si l'on y croit suffisamment fort, si on s'en donne les moyens. J'ai déjà tellement parcouru de chemin depuis pas loin de 2 mois, mais je sais que je ne suis pas au bout, je n'y serais sans doute jamais car la destination est inconnue et ce qui compte est le chemin, l'instant présent, la quette du bonheur, la quette de moi-même.

Je vous souhaite tout le bonheur du monde, il est en vous, n'en doutez pas !


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